Alexandre Bossot, a débuté sa carrière de gendarme en 1927 à l’âge de 23 ans. Il faisait partie des effectifs de la gendarmerie de Loches lorsque la guerre éclata. Résistant actif et courageux, il est arrêté par l’occupant avec 28 de ses camarades le 27 juillet 1944. Torturé par la Gestapo, déporté en Allemagne, il meurt de privation le 5 avril 1945 à l’âge de 41 ans. Lors de cette manifestation, nous avons pu saluer la présence de sa fille Marie-Thérèse, et des membres de la famille Bossot.
Cette inauguration fût également l’occasion de rappeler l’effort que représente de tel projet, et leur nécessité pour faire en sorte que la gendarmerie nationale continue à répondre aux besoins légitimes des concitoyens, relier par les élus. La visite des locaux a pu mettre en avant la fonctionnalité et la qualité des nouveaux locaux au sein desquels travaille 46 gendarmes.
« Le service de la gendarmerie, comme vous le savez, expose quotidiennement les gendarmes à des crises, des situations de danger et à des drames humains. Il impose aux gendarmes une disponibilité et une réactivité permanente. Cette disponibilité et cette réactivité, découlent certes, du statut militaire, mais le logement en caserne est également une condition essentielle. En effet, un gendarme par définition est toujours disponible, mais cette disponibilité n’est possible que par cette proximité. Notre capacité opérationnelle est une résultante du logement sur notre lieu d’emploi. Pouvoir ainsi en un minimum de temps, mobiliser les forces et cela à tout moment. Une caserne, ce n’est pas uniquement un lieu de travail, c’est aussi un lieu de vie, où la famille du gendarme fait partie intégrante de cet environnement. Aménager ainsi un cadre de vie sain pour les familles, c’est permettre aux militaires de se sentir bien où il est, bien dans sa peau, et il peut alors davantage supporter les contraintes liées à sa profession et de ce fait assurer au mieux la sécurité des concitoyens. C’est pourquoi l’État et les collectivités territoriales reste si attentif à assurer les meilleures conditions de travail mais aussi les meilleures conditions de vie à nos militaires et à leurs familles. » Christophe Herrmann, Général de division, commandant la région de gendarmerie Centre-Val de Loire.
Ce projet porté par Val Touraine Habitat, la Communauté de communes Loches Sud Touraine et l’État, visait à remplacer l’ancienne caserne vétuste qui ne répondait plus ni aux besoins opérationnels, ni aux besoins en logements. Le coût global de ce projet mixte représente 2,3 M€ financé par l’État et la Communauté de communes Loches Sud Touraine pour la partie locaux de services techniques et 7 M€ financé par Val Touraine Habitat pour la partie logement. Le site regroupe 39 logements pour les militaires et leur famille, avec plus de 1 000 m² de locaux services techniques (bureau d’accueil, espace judiciaire, garages, magasin…). Ces infrastructures permettent aux gendarmes d’accueillir dans les meilleures conditions le public et en particulier les victimes. Les auditions peuvent se dérouler dans les espaces dédiés en toute confidentialité et accessible aux personnes à mobilité réduite.
En présence de :
- La famille du Gendarme « Alexandre Bossot » ;
- Marc Angenault, Maire de Loches et Conseiller régional ;
- Gérard Hénault, Président de la Communauté de Communes Loches Sud Touraine ;
- Judicaël Osmond, Vice-président du Conseil départemental d’Indre-et-Loire et de Val Touraine Habitat ;
- Colonel Fabrice Ars, Commandant le groupement de gendarmerie départementale d’Indre-et-Loire ;
- Christophe Herrmann, Général de division, commandant la région de gendarmerie Centre-Val de Loire ;
- Isabelle Raimond-Pavero, Sénatrice d’Indre-et-Loire ;
- Pierre Louault, Sénateur d’Indre-et-Loire ;
- Marie Lajus, Préfète d’Indre-et-Loire.
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